dimanche 1 juin 2014

Sur les traces des Phéniciens à Byblos

Réveillés à 6h à cause de nos amis les moustiques (ils sont de retour en force, plus d'une centaine dans l'appart... Génocide d'une cinquantaine tous les jours!), nous décollons très tôt pour Byblos, appelée Jbeil en Arabe, à 35km au nord de Beyrouth sur la côte.
Byblos c'est un peu le Saint Trop du Liban donc une ville bien entretenue en bord de mer avec son port de plaisance et ses Lamborghini, ses bars et ses soirées. La ville est petite, on en fait vite le tour mais ici on a l'impression d'être en Méditerranée mais pas au Liban, comme une impression d'être en vacances (à milles lieues de la plus horrible des semaines de travail de l'année!). Dans cette ville, il y a des trottoirs, des vrais, où on peut marcher et même, des passages cachés entre les maisons pour passer d'une rue à l'autre. Beaucoup d'églises maronites aussi et parmi elles, une mosquée.
Le principal attrait touristique de la ville est son château croisé érigé sur un site phénicien et romain datant de l'antiquité. 8h45, nous sommes les premiers à visiter, les visiteurs suivants, des scouts, n'arriveront que vers 10h quand nous repartons. Le site se situe en bord de mer et contraste avec les rangées d'immeubles tous identiques en arrière-plan à flanc de montagne. Le lieu n'est pas vraiment entretenu et la restauration n'est pas la meilleure que j'ai vu concernant des fouilles antiques mais son aspect sauvage est agréable.










Après cette charmante visite sous 32°, nous flânons dans les souks de Byblos où l'on vend surtout de la camelote pour touristes, bien plus chère qu'ailleurs. Les souks mènent au port de plaisance et à une petite plage publique de galets. Près du port, une grande scène est en installation pour le festival musical qui accueillera notamment Massive Attack et Stromae en juillet. Dommage pour une fois qu'il y'a un peu d'animation culturelle, nous ne serons plus là... 









Vers midi nous cherchons où manger mais toutes les jolies terrasses des restos sont encore vides, les Libanais ne mangent pas avant 14h le week-end... Puis en quelques minutes, le ciel se couvre, le vent se lève, la pluie menace, il ne fait plus que 26° bref on se les caille donc le resto japonais et son intérieur zen fera mieux l'affaire!
Avant de repartir passage à la pâtisserie pour emporter baklava et autres délices. Nous croisons des touristes américains et même des chinois, ce qui n'est presque jamais arrivé depuis notre arrivée. Mais il semble que les récents efforts du ministère du tourisme pour faire la promotion du Liban porte ses fruits. 


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