A notre arrivée au Liban, nous avions été invités à l'anniversaire d'une petite fille de ma classe. A cette occasion, nous découvrions que la plupart des familles avaient une "nourrice". Par la suite, en faisant nos courses ou en allant au resto, nous avons constaté cette pratique très répandue au Liban, les familles que nous croisions étaient toujours accompagnées d'une femme africaine ou indienne s'occupant des enfants.
En discutant avec mes collègues, j'ai ensuite appris qu'ici on appelait ça une bonne ou une domestique et que ces femmes vivaient en fait à temps plein avec la famille qui les employaient. J'ai même entendu certains élèves parler de leur "servante" et quand je leur demande comment s'appelle la femme qui s'occupe d'eux à la maison, bon nombre d'entre eux ne savent pas me répondre ou sont gênés.
Des le mois de septembre, j'ai recherché quelques articles en français sur le sujet mais je n'en avais trouvé qu'un publié par l'Orient le jour. En avril, j'ai croisé le reporter Olivier Delacroix dans un aéroport, cette forme é:esclavage moderne est le premier sujet qui lui est venu en tête quand je lui ai dit que j'habitais au Liban. Les autorités libanaises restent évidemment floues sur ce sujet.
Voici les articles que j'ai depuis trouvés sur internet et c'est vraiment effarant:
http://www.lorientlejour.com/article/827044/guide-de-survie-pour-travailleuses-domestiques-au-liban.html
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Dossiers/p-27739-Des-domestiques-africaines-sequestrees-au-Liban.htm
http://www.ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=3802
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire