samedi 19 juillet 2014

Une dernière journée épique

J'ai tardé à écrire cet article que je voulais faire dans l'avion mais j'étais bien trop malade pour ça ce jour-là (et oui la galère jusqu'au dernier jour). 
Vendredi 27 juin ou la journée marathon...
On avait eu envie d'avancer nos billets d'avion parce que l'école se terminait finalement le mercredi... Mon instinct a préféré garder une marge de sécurité bien qu'on avait vraiment envie de partir au plus vite.
Qui dit fin de contrat dit solde des salaires. Prévoyantes, avec ma collègue française, on avait prévenu la comptable de l'école début juin qu'il fallait anticiper les 3 salaires que l'école devrait nous verser fin juin en commandant les euro à la banque. En effet, dans cette école les Français sont payés en cash et en euros. Pourquoi? Je n'en sais rien mais sûrement pour éviter les frais de virement vers un compte bancaire étranger (d'autres écoles françaises du Liban versent directement le salaire sur le compte français). L'anticipation ne servant à rien au Liban, on se retrouve le dernier jour à stresser en attendant que la banque obtienne la somme en euro car l'école s'y est prises à la dernière minute. On a bien entendu eu notre liasse pour finir 

Autre question à régler: la vente de la voiture. Après avoir publié une annonce début mai par le biais de l'ambassade, j'avais eu moult contacts, tous se l'arrachaient. Par soucis de commodité, nous avons choisi de la vendre à notre école qui voulait l'acheter pour les chauffeurs. Ça simplifiait bien les choses et ça nous permettait de la garder jusqu'au dernier jour. Je transmets alors une copie de mes papiers à la secrétaire de l'école qui devait faire le relai avec l'avocat de l'école. Sans réponse, je la relance et elle m'assure que tout est en règle et que s'il y a quelque chose à faire elle nous le dira. Mi-juin, on me dit que le chèque est prêt mais au final on ne me le donne jamais! Et nous apprenons 3 jours avant de partir qu'il y a un soucis avec les papiers. La carte du véhicule est restée au nom de l'ancienne propriétaire mais comme tout est écrit en arabe bien entendu je ne l'ai pas remarqué. Bref l'école m'accuse de ne pas avoir fait ce qu'il fallait alors que c'est quand même l'avocat de l'école qui en novembre nous avait aidé à racheter cette voiture et à faire les papiers... Zens restons zens... Je ne m'énerve même plus, c'est tout le temps comme ça ici! Pour devenir propriétaire au Liban, il faut une procuration du vendeur pour que l'acheteur mette la carte à son nom mais comme la carte n'est pas à mon nom, en gros je ne peux pas être la vendeuse. J'insiste tout de même pour avoir le chèque: après tout la voiture je leur laisse donc dans tous les cas ils l'auront et c'est de leur faute si on se rend compte de ça à la dernière minute. L'école refuse de nous payer tant que les papiers ne sont pas en règle. Le stress! C'est seulement le dernier jour que l'avocat nous contacte et nous emmène le matin dans un endroit qui ressemblerait pour nous à la sous-préfecture. C'est là qu'on immatricule les voitures au Liban. C'est un peu comme en France, tu arrives avant l'ouverture et il y a déjà une file d'attente énorme. Sauf que tu es au Liban donc tu paies 100$ pour un "coupe file" et hop te voilà passée devant tout le monde. Un exemple à petite échelle de la corruption dans ce pays! Bon sans l'avocat on y serait jamais arrivés: tout est écrit en arabe, on ne sait même pas à quoi correspondent les guichets, on signe des papiers auxquels on ne comprend rien. Pour résumer, on avait 3 mois pour immatriculer notre voiture à notre nom et on a dépassé la date puisqu'on n'était pas au courant. L'immatriculation ça coûte un peu plus de 1000$ (oui c'est énorme et c'est la même somme que ta voiture soit neuve ou toute pourrie), à qui ça profite, va savoir, en tout cas pas à la rénovation des voiries! Au final, comme on était en retard on a eu une amende de 250$ donc on s'en sort plutôt bien car on n'a pas payé les 1000$ puisque c'est l'école qui va l'immatriculer à son nom et donc payer. Une fois le papier signé au guichet on redescend et là le chauffeur de l'école (enfin l'homme à tout faire) commence la file d'attente. Il y a cinq allées et elles sont toutes pleines. Chaque voiture est contrôlée et le numéro de série du châssis relevé. En prévention des attentats, tout est fiché. Nous voilà repartis pour l'école où on attend notre chèque. La comptable de l'école nous réclame 500$ pour le coupe-file, l'amende et des frais de mécanique (l'équivalent du contrôle technique qui se paie tous les ans au Liban). Je demande le détail des différentes interventions mais incapable de me renseigner, j'abandonne. Évidemment je n'ai pas 500$ avec moi or son chèque est déjà prêt. Qu'à cela ne tienne, elle annule le chèque et nous sort de son tiroir les milliers de dollars. Il est midi, ouf tout ça est réglé.

En route avec notre collègue française pour une dernière visite à Baakline "waterfalls". J'avais repéré ça dans une brochure touristique, ça avait l'air d'une très belle cascade avec une eau émeraude. 1h de route plus tard, nous y voilà. La cascade est là, l'eau émeraude y est sauf que c'est minuscule et que des terrasses restaurants sont installées juste au bord du bassin. Les alentours sont donc bétonnés et tout aménagés. C'est pas ce à quoi on s'attendait vu la description de la brochure mais ça nous a bien fait rire et c'était rafraîchissant par les 45° qu'il faisait.

Comme ça, ça paraît magique mais c'est tout petit et on se tient sur la terrasse d'un resto pour prendre la photo...

Notre dernière soirée fut ensuite, comment dire...typique! Entendez sans électricité donc dans le noir à 20h pour cuisiner et terminer ses valises, et dormir avec un bon 40°. Le clou de l'aventure!
Le dîner aux chandelles
J'abandonne mon kit de survie à Bchamoun.



Le retour le 28 juin, jour de mon anniversaire et qui plus est de mes 30 ans fut une véritable bénédiction! 

Bye bye Lebanon, I won't miss you but I wish you all the best for the future!

Last sunset

jeudi 19 juin 2014

Le P´tit Creux de P´tit Bonhomme

Enfin, le dernier jour de l'année scolaire est arrivé et laissera place à la traditionnelle fête de fin d'année! Un des projet mené cette année avec ma classe de Moyenne Section s'est achevé aujourd'hui. Il s'agit de la création d'un livre, inspiré d'un album que les élèves ont adoré lire et relire: La Grosse Faim de P´tit Bonhomme, de Pierre Delye aux éditions Didier Jeunesse.
Eh oui, je ne fais pas que me balader, je travaille aussi de temps en temps!


En lisant cet album, un aspect culturel a gêné la compréhension des élèves au départ: P´tit Bonhomme va chercher du pain à la boulangerie. Mais c'est quoi du pain? Et une boulangerie? Ici, on achète des galettes plates. Nous avons donc créé notre version, plus libanaise! Après avoir retravaillé le texte, on s'est mis à la confection des pages. C'était long, très long, on en voyait pas la fin. Mais voilà on a pu le finir juste à temps et la maîtresse en a même fait une version numérique, ou ebook (parce qu'elles sont modernes les maîtresses maintenant!) sur laquelle on s'est enregistrés.



Je vous laisse apprécier le résultat de mes élèves arabophones qui n'en sont qu'à leur 2ème année de français (donc la prononciation ou la tournure des phrases n'est pas parfaite mais ils peuvent être fiers d'eux...).

On se crée un compte Dropbox et on copie colle le fichier (attention on le glisse pas sinon ça l'enlève définitivement de mon dossier). Pour le lire, il vous faut un Ipad, un IPhone ou un ordinateur doté de iBooks. Sinon chargez Google Chrome avec son extension Readium pour lire le format ePUB du fichier.

Le lien:

mercredi 18 juin 2014

"Domestiques" au Liban

A notre arrivée au Liban, nous avions été invités à l'anniversaire d'une petite fille de ma classe. A cette occasion, nous découvrions que la plupart des familles avaient une "nourrice".  Par la suite, en faisant nos courses ou en allant au resto, nous avons constaté cette pratique très répandue au Liban, les familles que nous croisions étaient toujours accompagnées d'une femme africaine ou indienne s'occupant des enfants. 
En discutant avec mes collègues, j'ai ensuite appris qu'ici on appelait ça une bonne ou une domestique et que ces femmes vivaient en fait à temps plein avec la famille qui les employaient. J'ai même entendu certains élèves parler de leur "servante" et quand je leur demande comment s'appelle la femme qui s'occupe d'eux à la maison, bon nombre d'entre eux ne savent pas me répondre ou sont gênés. 
Des le mois de septembre, j'ai recherché quelques articles en français sur le sujet mais je n'en avais trouvé qu'un publié par l'Orient le jour. En avril, j'ai croisé le reporter Olivier Delacroix dans un aéroport, cette forme é:esclavage moderne est le premier sujet qui lui est venu en tête quand je lui ai dit que j'habitais au Liban. Les autorités libanaises restent évidemment floues sur ce sujet.

Voici les articles que j'ai depuis trouvés sur internet et c'est vraiment effarant:


http://www.lorientlejour.com/article/827044/guide-de-survie-pour-travailleuses-domestiques-au-liban.html

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Dossiers/p-27739-Des-domestiques-africaines-sequestrees-au-Liban.htm

http://www.ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=3802


dimanche 15 juin 2014

Journée plage et vieilles pierres à Tyr

Après une semaine où on a cherché le soleil derrière les nuages, un beau ciel bleu nous attends pour notre journée à la plage publique de Tyr. Nous étions déjà allés à cette plage le dernier week-end de mai mais je n'avais pas pris de photo et nous n'avions pas pris le temps de visiter la ville.
Tyr (Sour en arabe) est à 70km au Sud de Beyrouth et à 20km au nord de la frontière avec la Palestine. C'est là que notre école a son 3ème site. Depuis mars, cette ville n'est plus classée en zone rouge mais les forces de l'ONU y sont toujours bien présentes.
Les plages publiques sont rares au Liban, et encore plus celles qui sont propres et permettent de se baigner. Celle-là est impeccable, grande, avec du sable fin et quasiment personne. De juin à août, des paillotes s'installent le long de la plage, il n'y avait rien du tout quand nous sommes venus en mai.


Mer chaude, quelques vagues et une légère brise qui nous fait oublier qu'il fait quand même 42° en plein soleil... On y retournerait bien plus souvent si ce n'était pas à un peu plus d'une heure de route.
Sur la plage, le drapeau est rouge, il faut dire qu'habituellement il n'y a pas de vagues mais franchement rien d'impressionnant non plus. Les mères de famille se baignent voilées, Tyr se situe dans une région très pratiquante, plutôt chiite. Mais sur la même plage, on trouve aussi des filles en bikini (sûrement venues de Beyrouh).



Nous en avons aussi profité pour visiter la ville et surtout ses 2 sites de vestiges romains où nous avons croisé des soldats de l'ONU...Italiens! Sur l'un des sites se trouvent un hippodrome, un aqueduc, une nécropole et un Arc de Triomphe (en rénovation, dommage), sur l'autre, une allée bordée de colonne et d'anciens quartiers résidentiels situés en bord de mer, en plein centre ville. Les 2 sites sont entourés par la ville et ses bâtiments modernes. Certains appartements ont vu d'un côté sur le vestiges et de l'autre sur la mer. Finalement, on aurait peut-être été mieux à l'école de Tyr que dans notre montagne à Bchamoun! Surtout qu'on y trouve beaucoup de boutiques et de petits restaurants de fruits de mer.
Pour anecdote, j'ai bien failli rester coincée dans les toilettes du site, me retrouvant avec le verrou dans les mains... Ouf Thomas, qui discutait avec un employé du site m'a entendu tambouriner de désespoir et m'a sauvé grâce à sa clef de voiture! 












dimanche 1 juin 2014

Sur les traces des Phéniciens à Byblos

Réveillés à 6h à cause de nos amis les moustiques (ils sont de retour en force, plus d'une centaine dans l'appart... Génocide d'une cinquantaine tous les jours!), nous décollons très tôt pour Byblos, appelée Jbeil en Arabe, à 35km au nord de Beyrouth sur la côte.
Byblos c'est un peu le Saint Trop du Liban donc une ville bien entretenue en bord de mer avec son port de plaisance et ses Lamborghini, ses bars et ses soirées. La ville est petite, on en fait vite le tour mais ici on a l'impression d'être en Méditerranée mais pas au Liban, comme une impression d'être en vacances (à milles lieues de la plus horrible des semaines de travail de l'année!). Dans cette ville, il y a des trottoirs, des vrais, où on peut marcher et même, des passages cachés entre les maisons pour passer d'une rue à l'autre. Beaucoup d'églises maronites aussi et parmi elles, une mosquée.
Le principal attrait touristique de la ville est son château croisé érigé sur un site phénicien et romain datant de l'antiquité. 8h45, nous sommes les premiers à visiter, les visiteurs suivants, des scouts, n'arriveront que vers 10h quand nous repartons. Le site se situe en bord de mer et contraste avec les rangées d'immeubles tous identiques en arrière-plan à flanc de montagne. Le lieu n'est pas vraiment entretenu et la restauration n'est pas la meilleure que j'ai vu concernant des fouilles antiques mais son aspect sauvage est agréable.










Après cette charmante visite sous 32°, nous flânons dans les souks de Byblos où l'on vend surtout de la camelote pour touristes, bien plus chère qu'ailleurs. Les souks mènent au port de plaisance et à une petite plage publique de galets. Près du port, une grande scène est en installation pour le festival musical qui accueillera notamment Massive Attack et Stromae en juillet. Dommage pour une fois qu'il y'a un peu d'animation culturelle, nous ne serons plus là... 









Vers midi nous cherchons où manger mais toutes les jolies terrasses des restos sont encore vides, les Libanais ne mangent pas avant 14h le week-end... Puis en quelques minutes, le ciel se couvre, le vent se lève, la pluie menace, il ne fait plus que 26° bref on se les caille donc le resto japonais et son intérieur zen fera mieux l'affaire!
Avant de repartir passage à la pâtisserie pour emporter baklava et autres délices. Nous croisons des touristes américains et même des chinois, ce qui n'est presque jamais arrivé depuis notre arrivée. Mais il semble que les récents efforts du ministère du tourisme pour faire la promotion du Liban porte ses fruits. 


dimanche 25 mai 2014

Tannourine

Autoroute fermée en direction de Beyrouth un samedi matin, ça commençait plutôt mal... Une pancarte pour prévenir de cet inconvénient? Mais pourquoi donc? Bref on ne s'étonne plus de rien... On a donc emprunté une autre route traversant les quartiers les plus "safe" de Beyrouth, seule route possible donc plutôt encombrée. Mais les libanais ont la solution à tout, ou plutôt nous prouvent une fois de plus qu'il n'y a ici aucune règle à respecter! Que fait un libanais impatient dans les bouchons? Il traverse le terre plein central avec son gros 4x4 et se dirige vers Beyrouth en contre sens sur une espèce de voie rapide. Ça règle d'emblée le problème d'attente! La police? Elle est bien là mais on se demande s'ils ont vraiment une utilité quelconque.

Ce petit épisode passé, on récupère 2 amis au passage dans Beyrouth pour aller loin, très loin de tout ce brouhaha. Direction Tannourine dans la région de Batroun, à 75km au nord. 
Ici, c'est beaucoup plus calme sur les routes mais toujours aussi surprenant!



Avant d'aller gravir des montagnes, nous admirons le gouffre de Balaa et ses 3 ponts.


 Nous rejoignons ensuite les voies d'escalade de Tannourine. Nous avons le site pour nous tout seuls! Pas d'autres visiteurs ce jour-là à part quelques lézards et scarabées.
Le site d'escalade est très joli, avec des voies très différentes à grimper, allant jusqu'à 40m de hauteur.













dimanche 18 mai 2014

Jeita: pirate des Caraïbes?

A notre plus grande joie, la fin de notre aventure au Liban approche... 6 semaines pour découvrir les plus jolis coins du pays. 

Temps couvert hier au Liban, on va pouvoir barrer les grottes de Jeita de notre Check list. Départ vers 8h15 pour éviter tous les bouchons du week end: c'est la première fois que nous arrivons à franchir le nord Beyrouth sans aucun embouteillage! La journée commence bien! Jeita se situe à 18 km au Nord de Beyrouth. 50mn après nous y sommes. Nous avons la chance de faire l'ouverture et d'être le premier groupe à commencer les visites de la journée. C'est un des sites les plus fréquentés du Liban, une véritable attraction touristique qui a un prix: 18 200 LL (9€), c'est cher pour le Liban.
Comme à Disneyland, on fait la queue et on commence par prendre un téléphérique qui nous mène en haut du site, à la galerie supérieure de la grotte. Nous suivons le groupe devant nous et une guide qui donne ses explications en anglais. On se rendra compte à la fin de la visite qu'on s'est en fait incrustés dans un groupe de touristes qui s'était payé un guide car normalement la visite est libre!! Interdiction de prendre des photos à linterieur et pour une fois la règle est plutôt respectée par les Libanais (bon j'ai quand même vu des élèves d'une classe en prendre avec leur téléphone). 
La grotte est vraiment immense et bien aménagée, très impressionnante.
Ensuite, un petit train (je vous le dis c'est Disney!) nous descend à la grotte inférieur par l'extérieur. Nous optons pour la marche car le train n'est pas encore arrivé! 
La grotte inférieure n'est pas ouverte toute l'année car elle est souvent inondée. On la visite à bord de petites embarcations à moteur électrique, les mêmes que dans l'attraction pirate des Caraïbes! Il ne manque plus que la musique et on s'y croit vraiment (mais pas de soucis elle résonne dans ma tête, je la connais bien). Le décor est grandiose, la roche est finement sculptée partout donnant librement court à notre imagination. On ne sait plus trop si tout ça est réel, naturel... L'embarcation parcourt 500m puis revient, le fond de la grotte étant trop étroit pour y accéder. A la fin on est prêt à reprendre le tourniquet pour recommencer l'attraction!

En sortant de la grotte, des hordes de touristes font la queue sur le parking donc un seul conseil: venir à l'ouverture du site!
La matinée se termine à merveille, sans aucun bouchon au retour. Une sortie comme on aurait aimé que toutes se déroulent ainsi!

dimanche 30 mars 2014

Escalade dans le Chouf à Ain Trez

Petite initiation à l'escalade sur le site d'Ain Trez équipé par notre ami Julien dont c'est la passion. Nous avons commencé par deux voies très simples de niveau "5A". Les falaises font une quinzaine de mètres de haut.
Ce jour-là, Julien finit d'équiper une autre voie beaucoup plus difficiles et plus élevée, une "7A". Après quelques heures suspendues et quelques trous dans la roche, la voie est aussitôt testée par les grimpeurs! Très impressionnant! Et tout ça sous un soleil de plomb.








La semaine prochaine aura lieu l'inauguration du site! On aura l'occasion de s'entrainer à nouveau.