Il y a 3 semaines, l'école nous a parlé d'une voiture à vendre. Une collègue française de l'annexe de Tyr vend sa voiture car elle n'est finalement pas revenu à la rentrée. La voiture se trouve donc dans la banlieue de Tyr. Comme il est compliqué de se rendre à Tyr quand on ne connaît pas, nous avons attendu que quelqu'un puisse nous y emmener. Il s'agit d'une Peugeot 308 automatique de 2009. Partis vers 8h20 de Bchamoun, nous arrivons environ 1 heure après à Abbassieh en banlieue de Tyr où se trouve l'annexe de l'école et la voiture. A l'entrée du village, une grande arcade jaune du Hezbollah. L'implantation de ce parti est très forte dans cette région. Beaucoup d'immenses villas aux pelouses impeccables aux alentours (Comment alimentent-ils des villas aussi grandes en électricité dans ce pays???). Pour la voiture, rapide essai concluant. Le plus dur reste à faire: finaliser la vente alors que la propriétaire est en France. Apparemment, l'acte de vente pourrait se faire via l'ambassade. Quant aux délais je n'ose pas imaginer le temps que cela puisse prendre... Vu la complexité pour trouver une voiture potable ici, cela reste la meilleure option tout de même.
Nous en profitons pour visiter rapidement l'école avec le concierge: superbes bâtiments, jolies cours avec pas mal de végétation, bref bien plus beau que les 2 autres annexes de l'école mais certes en pleine campagne...
Après ce rapide essai, nous reprenons la route en sens inverse pour visiter Saïda, ville sur la mer Méditerranée à environ 70km de Beyrouth. La particularité: les souks. Nous déambulons parmi les ruelles étroites et très typiques des souks.
On y trouve de tout: habits, nourriture, souvenirs, tissus, bric à brac... Nous craquons pour quelques pâtisseries libanaises et un délicieux manouché zaatar-labné. Au coin d'une rue, une vieille échoppe attire notre attention. Guidés par notre odorat, nous observons à travers les vitres, un immense four à bois où cuit du pain plat type pita. A la cuisson, ce pain est tout gonflé puis retombe en refroidissant. Nous en commandons un paquet ainsi que 500g de pâte fraiche pour faire de la pizza ou une tarte. Autre spécialité culinaire de la ville: le falafel. On y trouverait les meilleurs du pays. Thomas s'empresse de goûter le sandwich falafel avec extra: pain pita, cornichons, concombres, tomates, menthe, crème et falafel (galette de pois chiche frite). Verdict: délicieux.
Deux attractions touristiques à voir dans cette ville: le musée du savon et un château en ruine sur la mer. Le musée nous montre le processus de fabrication du savon libanais à base d'huile d'olive comme le savon d'Alep.
Pour sécher le savon est disposé en tour aérée.
Quant au château, il est très petit mais on y a une bonne vue sur le littoral. La mer qui en fouette les pierres semble vouloir l'engloutir.
Avant de repartir, nous nous promenons le long de la plage où se trouvent beaucoup de terrasses. La côte pourrait y être très agréable si les plages n'étaient pas littéralement couvertes d'immondices. Un vrai dépotoir... C'est incompréhensible de voir les libanais saccager le moindre morceau de nature de leur pays par les ordures...
Peu de monde sur l'autoroute du retour mais nous y croiserons une voiture brûlée abandonnée sur la voie de droite!
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