Mardi 16 octobre, c'est la fête de l'Aïd El Adha. Une journée fériée sur notre calendrier. D'après les collègues libanaises, il était étonnant de n'avoir qu'un jour férié pour une fête si importante. C'est seulement le vendredi précédent la fête que le ministère de l'éducation et de la culture libanais a décidé de rendre fériés les jours d'école du lundi au jeudi inclus. Allez savoir pourquoi ça n'a pas été décidé avant puisque c'est une fête qui a lieu tous les ans...
Nous nous retrouvons donc à la dernière minute avec presque une semaine de vacances sans rien n'avoir prévu. Autant dire peu réjouissant car sans voiture nous serons encore bloqué chez nous, punis comme dit le prof de musique de l'école... Rapide coup d'œil aux billets d'avion dernière minute pour les destinations proches: Chypre et la Jordanie beaucoup plus chers que d'habitude. Seul Dubaï affiche un prix de vol raisonnable et habituel. Je check immédiatement les hôtels de Dubaï mais luxe obligé, rien en dessous de 100€, à raison de 5 nuits sur place, ça va vite revenir cher... On se rabat sur l'option location de voiture: j'appelle une compagnie de l'aéroport qui ne veut finalement pas me renseigner par téléphone mais je vois sur le site que les premières catégories de véhicule ne sont plus dispo... Le matin j'avais également demandé à la secrétaire si elle pouvait contacté le gérant de la compagnie de bus de l'école car il loue aussi des voitures. Elle m'informe qu'il passera me voir dans l'après-midi. Fin d'aprem, toujours pas là... Désespérée à l'idée de rester coincée 6 jours dans l'école, je descends avec Tom voir si Oussama le chauffeur de l'école est toujours là. Par chance, il y a une réunion pour les parents du collège et il surveille leur voiture sur le terrain de l'école. Je sais qu'il connaît des agences de location locales. Avec nos 2 mots d'arabe et en lui montrant un calendrier sur not téléphone portable, nous arrivons à lui faire comprendre que nous voulons louer une voiture pour une semaine. Il nous fait signe de prendre nos papiers et de monter dans sa voiture. Il nous emmène dans une petite agence à Choueyfat. Nous demandons le plus petit modèle pour une semaine. Encore une fois la barrière de la langue nous pose problème mais nous finissons par comprendre par déduction que le bureau sera fermé de mardi à dimanche donc nous pouvons soit louer pour 3 jours ou 10 jours. À 30$ la journée pour une petite voiture chinoise de la marque Geely, nous optons pour 3 jours...
Nous partons tout de suite après pour Carrefour: nos placards sont vides, nous n'avons pas pu faire de grosses courses depuis 2 ou 3 semaines... Je ne sais pas si c'est parce que c'est vendredi ou si c'est toujours comme ça mais nous avons mis 1h pour 10 petits km! Pourtant les bouchons devraient être de Beyrouth vers la banlieue et non l'inverse.
Dans la galerie, nous tombons sur un stand vendant des tickets pour le spectacle Dralion du Cirque du soleil. Hop, c'est parti, nous réservons pour dimanche, ça nous changera les idées! Ensuite shopping, resto et courses.
Nous repartons du centre commercial vers 21h: la circulation n'est toujours pas fluide, environ 40mn pour rentrer. Ça décourage de sortir!
Le lendemain matin, nous prenons la direction du Nord, sans vraiment prévoir de plan: on préfère observer l'état de la circulation! Pas mal de bouchons encore une fois sur l'autoroute qui va vers Jounieh. N'ayant pas envie de passer encore des heures dans les bouchons, nous nous arrêtons au nouveau mall de Dbayeh. Tenez vous bien pour le trouver: l'entrée est tout simplement sur l'autoroute, sans voie de sortie. Eh oui, le long de l'autoroute se trouvent des magasins et c'est par la voie de droite qu'on y a accès ce qui crée forcément des bouchons car les voitures freinent pour rejoindre les magasins sur le côté. On trouve pas mal de marques françaises dans ce mall dont Décathlon par exemple. Une fois de plus, très peu de monde pour un samedi et les vendeurs nous sautent dessus. Nous expérimentons notre première coupure d'électricité en lieu public et nous retrouvons plongés dans le noir total à Jouet Club. Personne ne s'affole, c'est l'habitude. Ironie de ce pays aux malls modernes, il n'y a même pas d'escalier juste des ascenseurs et escalators:ça me plairait moyen de me trouver coincée dans un ascenseur en verre au beau milieu des magasins... Nous attendons donc quelques minutes pour été sûrs que l'électricité est revenue avant de prendre l'ascenseur menant à notre parking.
La circulation ayant raison de nous, nous ne tentons pas une autre sortie pour ce samedi...
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